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  • Photo du rédacteurKatell Magazine

L’INITIATIVE / Jean-Marc Da Cunha

Dernière mise à jour : 24 oct. 2022

Courir et ramasser

Faire du sport en ramassant des déchets. C’est le pari fait par les adhérents du Val-André Triathlon qui se sont mobilisés sur une jour- née. Au-delà de cette action, c’est toute une philosophie défendue par le club, comme l’explique son président, et triathlète, Jean-Marc Da Cunha.

Interview


Le plogging, c’est quoi ? Plogg veut dire ramasser. Plogging, c’est la contraction de ramasser et courir. Nous avons créé deux groupes de footing pour les déchets sur la côte, entre Dahouët et Saint-Pabu, et un groupe de marche pour le ramassage dans la station. Cinquante personnes y ont participé. Des membres du club et leurs familles. C’est aussi un moment pédagogique pour les enfants.

Comment est venue l’idée de ce temps fort ? Notre fédération nous incite déjà à une éco-res- ponsabilité sur les compétitions avec de la sen- sibilisation à la nature, des zones de propreté et des pénalités si les athlètes ne les respectent pas. Par ailleurs, un de nos partenaires (Volvo, ndlr) est historiquement dépositaire de l’écologie da- noise, il nous a apporté son soutien dans cette action. Nous avons proposé aux adhérents du club de créer cette action en faveur de l’envi- ronnement.

Quel résultat ? 60 kg de déchets ont été ramassés en deux heures par les groupes, beaucoup de mégots de ciga- rettes, des canettes, des bouteilles en verre, des filets de pêche... Notre modeste contribu- tion pour éviter qu’ils fassent partie des tonnes de déchets qui rejoignent, et polluent, l’océan chaque année.


Le recyclable s’inscrit dans les compétitions ? Oui, nous avons fait le choix de ne plus four- nir de bonnets pour les épreuves de natation. D’habitude ils sont offerts par un partenaire, cette année nous ne le faisons plus. Chaque participant apporte le sien. Nous favorisons au maximum les objets réutilisables : les gobelets, par exemple, ou la moquette sur laquelle sont positionnés les vélos. Au lieu d’en acheter à cha- cune des compétitions, nous récupérons celle d’un autre club de notre comité départemental.

Quelles sont les autres actions éco-responsables de votre club ? Cela va de la communication à nos achats. La communication, sur les papiers, les déchets qu’elle peut générer. Nos achats sont concernés aussi. Au sein de notre comité départemental, qui compte cinq clubs membres, nous favorisons les achats groupés. Le parc de vélos pour les triathlons, les 400 vélos sont mis à disposition des clubs. Pour les ravitaillements de fin de course, nous privilégions les achats locaux : aliments bios et eau de Plancoët.

Une évidence ? Non, cela n’est pas sans poser débat au sein du conseil d’administration mais c’est tout l’intérêt de la démarche. C’est, petit à petit, que nous mettons les choses en place.



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