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  • Photo du rédacteurKatell Magazine

LE QUATUOR / Nathalie, Laurence, Rémy et Bertrand

Halles you need...



La Halle au blé de Quintin a rouvert ses portes ce mois de novembre. Le monument abrite désormais un concept store avec trois activités différentes mais surtout... de la vie. Visite


Quand on pose le pied dans l'ancienne halle au blé de Quintin, la bâtisse du 17e force l'admiration. Rémi et Bertrand font la visite en pleins travaux : « nous avons préservé la structure en bois, toutes les poutres ont été sablées, les roues et autres outils sont d'origine. Nous l'avons ouvert pour les Journées du Patrimoine et aussi aux bénévoles des Chanteurs de rue ». Construite en 1642 au cœur de Quintin, la halle au blé va connaître sa cinquième vie après avoir abrité une caserne de pompiers, un maréchal ferrant et un garage. Rémi et Bertrand ont craqué pour le lieu il y a plus d'un an. « Au départ, il devait servir de garage, explique Rémi. Puis, on a évalué la possibilité d'en faire un lieu pour accueillir des événements avec un appartement à l'étage, qui s'est avérée impossible puisque nous étions dans l'hyper centre. L'idée de lui redonner son utilité de halles a germé un peu plus tard ».


Un lieu cosy.

Rémi et Bertrand, garagiste et salarié à Pôle Emploi, sont passionnés de vin depuis toujours et avaient envie d'ouvrir une cave. En parallèle, Nathalie, commerçante en prêt-à-porter à Quintin, cherchait un lieu plus grand pour accueillir ses collections. Au cours d'une discussion, les amis imaginent un lieu commun pour abriter leurs activités. Ils invitent Laurence, prothésiste ongulaire, à les rejoindre. Le quatuor dessine alors une nouvelle vie pour les 240 m2 de la Halle au blé : « chacun son coin et des événements en commun. Un lieu cosy où les gens aimeraient passer du temps. Nous avons prévu au moins un événement par mois ». Nathalie ajoute : « Dans ma boutique, mes clientes viennent déjà, papotent et cela se termine souvent dans le canapé avec un café. Ici il y aura de la place pour faire ça. J'aimerais aussi créer une Fashion Week avec des créateurs bretons ».


« On aime les gens ».

Tous les quatre conviennent que la crise de la Covid a bousculé les habitudes. « Quand on est commerçant, il faut se réinventer en permanence. Et, aujourd'hui, il faut savoir se démarquer. Les clients cherchent des lieux où ils se sentent bien et proches de chez eux. Avec ce lieu, nous apportons une offre différente tout en mettant en valeur un patrimoine local ». Et Laurence d'ajouter : « j'aime les projets collectifs, c'est dynamisant ! ». Outre l'amitié qui les lie, les entrepreneurs ont un autre dénominateur commun : « on aime les gens » !

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