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  • Photo du rédacteurKatell Magazine

LE TALENT / Caroline Le Noane



L’improbable aventure de Caroline

La crise du Covid a fait rentrer la danseuse pordicaise installée depuis neuf ans à Bruxelles. Dans cette nouvelle vie qu’elle réinvente, il y a l’idée un peu folle de son père d’installer une scène dans son jardin. De son art, guidé par le partage et la transmission, est né le Festival de la Pointe de Pordic.


Installée à Bruxelles depuis neuf ans, la danseuse a rapatrié ses activités à Pordic au moment du confinement. L'impact du Covid est indéniable, " tout est à refaire », raconte-t-elle. C’était sans compter sur la créativité de son cercle familial. « Avec mes parents, eux aussi artistes, pendant le second confinement, a germé l’idée de faire quelque chose pour la culture. De se redonner des perspectives. Mon père a eu la folle idée de construire une scène dans son jardin ». En juillet 2021, ils programment un premier spectacle. Il attire 150 personnes. « Chaque spectateur avait apporté sa chaise. On était surpris du nombre, on s’est dit qu’on tenait quelque chose ». « C’est une aventure improbable et je me sens privilégiée d’offrir un spectacle dans ce jardin magnifique face à la mer. Il y a un grain de folie, le partage du projet avec mes parents, du bonheur de voir le monde que cela peut fédérer, même si c’est aussi beaucoup de travail ». Le théâtre pour s’exprimer Le festival se veut éclectique et atypique alliant musique, théâtre et danse. Le format correspond aussi aux attentes des artistes, « qui, aujourd’hui, nstallée à Bruxelles depuis neuf ans, la danseuse a rapatrié ses activités à Pordic au moment du confinement. L’impact du Covid est indéniable, doivent attendre leur tour dans les théâtres pour pouvoir se produire ». Caroline est danseuse chorégraphe, elle dirige la Compagnie Le Huit. « En parallèle j’enseigne la danse à l’école, ce qui me permet de continuer à créer des pièces avec ma Compagnie et de pouvoir voyager pour les spectacles. J’adore la pédagogie et j’aime être sur scène. La proximité et le partage avec le public, l’amour, l’énergie et l’enthousiasme des enfants, c’est ce qui me fait vibrer ». Agréée par l’inspection académique, la jeune femme s’est refait une place profession- nelle en Bretagne. Sa projection dans le futur est liée à sa Compagnie : « trouver des résidences pour continuer à répéter les spectacles ou ré- aliser des créations in situ : on nous offre un lieu et nous créons un spectacle dans le lieu. J’adore ça ! ». Son retour en Bretagne c’est aussi la naissance d’un spectacle avec son père : « Douze sonneries dans le vide », alliant théâtre et danse. La première aura lieu au profit d’une association de Ginglin. « Jouer sur un terrain de foot, c’est aussi un défi qui me plaît ». Ce spectacle sera présenté, officiellement, au Festival de la Pointe de Pordic le 2 juillet. Save the date !


Toutes les infos sur le festival de la pointe de Pordic : www.cie-lehuit.com

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